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Aurons-nous des cavistes au Québec?

Un professeur de l’Université du Québec à Trois-Rivière propose une libéralisation partielle de la distribution du vin au Québec.

M. Frédéric Laurin, docteur en économie, affirme que la création de boutiques de vins sera bénéfique aux consommateurs et au gouvernement du Québec.

Sa proposition consiste «à autoriser de petites boutiques de vin (cavistes) à importer, distribuer et vendre librement les vins et alcools au Québec.»

Il prévoit que cela entraînera une baisse des prix de l’ordre de 30 %, tout en ne réduisant pas à long terme les entrées d’argent dans les coffres de l’État. Les recettes directes de la SAQ diminueraient, mais seraient compensées par les retombées économiques de l’exploitation des cavistes et par un accroissement des ventes totales de vin en volume et en argent.

«Le gouvernement du Québec sortirait gagnant d’une telle libéralisation partielle de la distribution des vins et alcool au Québec. Toutefois, les deux principaux bénéficiaires de cette libéralisation demeurent le consommateur québécois qui pourra apprécier des vins et alcools de qualité, dans toute leur diversité, et les producteurs québécois du terroir…», nous dit le communiqué annonçant l’étude.

Frédéric Laurin est l’auteur du livre Où sont les vins, paru en 2009. Dans ce livre il proposait déjà l’ouverture de petites boutiques. Il y constatait que la SAQ n’est pas un vrai vendeur de vin, mais plutôt un locateur d’espace pour les producteurs.

Il présentera son étude démontrant l’impact financier de sa proposition le 14 mars à Montréal.
L’étude est intitulée Impact d’une libéralisation partielle de la distribution des vins et alcools au Québec sur les finances du Gouvernement du Québec.