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Les vins plus chers ne sont pas nécessairement les meilleurs

Des vins de 28 à 36 $ meilleurs que d’autres à plus de 800 $.

C’est ce que révèle une dégustation à l’aveugle de la revue Cellier.

Douze dégustateurs ont testé à l’aveugle 30 vins de Bordeaux du millésime 2001. Les préférés des dégustateurs ne sont pas nécessairement les plus chers.

Mouton (446 $) et Tertre Roteboeuf (173 $) arrivent en tête de peleton, suivi de Lafite (610 $) et de Sociando-Mallet (125 $). Puis Palmer (197 $), Pontet-Canet (93 $) et De la Dauphine (36 $) un «petit» fronsac.

Latour (895 $) suit avec Roc de Cambes (69 $). Plus loin, Haut-Bailly (68 $) devance Angélus (305 $) et Pavie (321 $).

En général, dans les dégustations non à l’aveugle, les vins les plus chers obtiennent les meilleures notes. Il est alors difficile de faire abstraction de l’étiquette et de la réputation du domaine. À l’aveugle, on juge vraiment le liquide, on n’a pas le choix, pas d’autres repères.

Dans ce palmarès De la Rivière (28 $), Les Gartieux de Pichon-Lalande (34 $) ont été jugés supérieurs à Margaux (835 $), La Conseillante (157 $) et Léoville-Barton (177 $).

Château de la Dauphine… »boisé fin et bien intégré », « tannins soyeux », « Chocolat », cannelle, cerise noire » (…) Au rang des déceptions, les châteaux Margaux « Manque de complexité » et « Fruits pas assez mûrs » ; et Léoville-Barton : « tannins un peu asséchants » (…) La Conseillante « Pas assez de chair ni de caractère (…) Résultats en demi-teinte également pour l’Angélus et Pavie, vendus à des prix corsés depuis quelques années.

Donc, à lire : La hiérarchie secouée, Cellier automne 2008.