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Montréal Passion Vin (suite)

La direction de la Fondation de l’hôpital Maisoneuve-Rosement de Montréal répond au mouvement d’indignation des journalistes qui s’estimaient brimer dans leur travail en vue du prochain Montréal Passion Vin.

La directrice générale de la fondation, Mme Lucie Drapeau écrit qu’il y a eu «une incompréhension et une mauvaise interprétation» de la part d’une personne embauchée par la fondation pour communiquer avec les journalistes.

Elle dit qu’il n’a jamais été dans l’intention de la fondation d’exiger un article de fond des journalistes en échange d’une dégustation. «Si j’avais été mise au courant de la nature exacte de l’offre qui vous a été faite, j’aurais certainement pu rectifier le tir. Notre volonté n’a jamais été d’imposer quoi que ce soit aux représentants des médias en échange de dégustations.»

Cependant, la directrice ajoute que «la nouvelle formule visant à restreindre le nombre de forfaits alloués aux journalistes de la presse spécialisée a été justifiée par la volonté de la Fondation HMR de remettre plus d’argent à l’Hôpital en rationalisant le nombre de places offertes gracieusement.»

«Nous devons à la presse d’ici la bonne couverture médiatique de MPV au fil des ans, et je crois sincèrement que la Fondation a été généreuse avec les journalistes pendant les 11 éditions de Montréal Passion Vin.»

Mme Drapeau réitère sa proposition d’inviter un seul journaliste à chaque présentation d’un producteur.

Rappelons brièvement les faits, les journalistes ne voulaient pas se faire imposer un article, de plus, ils se plaignaient de ne pas être invités à toutes les présentations des vignerons, comme c’était le cas pour plusieurs d’entre eux les années précédentes.

Au final, chacun des journalistes ne pourra assister qu’à une des sept dégustations et ils ne seront pas obligés de rédiger un article.

Mme Carol Duval-Leroy de la maison de champagne éponyme nous écrit que «la finalité du MPV est de collecter des fonds pour les améliorations des soins à l’hôpital et le développement de la recherche. Je suppose que l’ensemble des intervenants sera à Montréal pour plusieurs jours et je suis certaine que si les journalistes souhaitent rencontrer les intervenants pour échanger sur les vins en dehors des dégustations, tout le monde en sera ravi.»

  Voir l’article du 19 octobre Tentative de manipulation des journalistes vin de Montréal