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Jacques Benoit: Le vin est une drogue !

Le vin est une drogue ! Mémoires d’un dégustateur passionné : Jacques Benoit.

Jacques Benoit a été chroniqueur vin au journal La Presse pendant 33 ans.

Il est arrivé au vin au début des années 1980 comme la plupart des Québécois. C’est à cette époque que le vin est entré dans les foyers de la belle province. Nos parents ne buvaient pas de vin à la maison. Et tout d’un coup, les Québécois ont commencé à boire du vin, à s’y intéresser et c’est devenu une passion pour plusieurs.

«Pourquoi donc le vin, consommé avec sagesse, est une source permanente d’émerveillement», se demande M. Benoit.

L’auteur nous conte son cheminement dans le monde merveilleux du vin. Ses débuts, ses passions, quelques-uns de ses 60 voyages dans les pays viticoles.

«Le vin est une drogue… mais une drogue douce (…) Car, parfois, le vin est si beau, si complexe, qu’il lui arrive de nous tirer les larmes.»

La connaissance du vin a fait un bond énorme au Québec depuis 1980 et c’est en grande partie grâce à Jacques Benoit qui nous a guidé tous les samedis au cours de ses 33 années à La Presse.

«On peut affirmer, sans fausse modestie, que le niveau moyen des connaissances sur le vin est aujourd’hui au Québec, plus élevé que dans des pays producteurs, tels que la France, l’Italie, l’Espagne, etc.»

Des tricheries, la barrique à Parker, un texte censuré par La Presse, la Bourgogne, l’Australie, l’Autriche, son chemin de Damas, que de chemin parcouru, les experts d’ici, Chartier et les autres… et plein d’anecdotes.

Comment décrire les vins? Jacques Benoit aborde le sujet du vocabulaire, comment le décrire, sans atteindre l’excès.

«Complexité que le dégustateur a bien du mal a décrire et qui, pour cette raison, rend la chose encore plus attachante, plus séduisante. Comme devant un coucher de soleil aux riches couleurs qui s’entremêlent, et impossible à dépeindre, on reste… sans voix.»

Doit-on noter les vins ? Sur ce sujet qui divisent les chroniqueurs vin, M. Benoit a une position qu’il énonce très clairement. Le livre se termine sur un chapitre intéressant concernant la viticulture québécoise.

Les mémoires d’un gentleman du vin : Jacques Benoit

Le vin est une drogue !
Mémoire d’un dégustateur passionné

Aux Éditions La Presse, 207 pages, format 5 X 8. 22,95 $
Vous pouvez feuilleter les premières pages du bouquin ici.