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Michel Chapoutier: il ne faut pas gommer le millésime

Michel ChapoutierIl est partout ces jours-ci. Michel Chapoutier est à Londres, puis à New York, puis à Toronto, le lendemain à Montréal.

Il parle des vins du Rhône, d’Alsace, d’Australie, du Roussillon et même d’Angleterre.

«L’agriculteur doit être un combattant», nous dit-il lors de son passage à Montréal. «Vous ne pouvez pas raisonner la nature, elle vous écrasera.»

Le plus grand producteur de vin bio de France, nous dit que «faire des vins chers, c’est facile. Le plus dur c’est de faire des vins à 5 euros. On a plus de mal à trouver des vins de bonne qualité à bon prix.»

La grande cuisine a quitté les grands restaurants pour aller dans les bistrots. Des grands chefs quittent les grands restaurants pour se rapprocher du monde, des jeunes et faire de la belle cuisine dans les bistrots. C’est ce qu’il appelle la bistronomie. Le côté raisonnable de la cuisine. «C’est ce que nous devons faire dans le vin.» Faire de très bons vins, de grands vins à prix raisonnable. «On revient sur des vins faits pour être bus et non seulement vus.»

Le terroir, ce grand mot, c’est aussi la nature. Le terroir, c’est le sol, l’humain, mais aussi le climat. Il ne fait pas corriger et uniformiser les millésimes par le travail sur les cuves en cave. Si le climat est moins généreux une année et bien le vin sera différent et c’est ainsi. Il faut laisser faire. «On ne doit pas trop corriger, gommer le millésime. Le millésime est la photo du terroir cette année-là.»

Il y a cependant des techniques qu’on peut utiliser pour limiter les aléas de la nature, comme accroître la densité de la plantation. Une vigne en protège une autre. De plus, les racines vont ainsi aller rejoindre la roche-mère. «Les grands vins viennent des grands sols.»

Le sans soufre? «Je n’y crois pas. Le soufre est utile. Il permet de tuer des levures toxiques.»

«Le riesling pétrolé ce n’est pas normal dans les vins jeunes.»

Michel Chapoutier en nous présentant ses vins, entre autres son Condrieu Invitare 2009, nous dit qu’il s’intéresse plus à la longueur en bouche qu’aux arômes du vin. Ce 2009, remplacera bientôt le 2007 actuellement sur les tablettes. Un Condrieu délicieux. J’en parlerai lorsqu’il arrivera sur notre marché.

Michel Chapoutier est aussi le plus gros producteur sur l’appellation Hermitage. Son Monier de la Sizeranne 2007 a des arômes de suie, de cheminée froide, de graphite. Un vin qui a du tonus. Le Méal 2007 a encore plus ce bouquet de suie, c’est costaud et superbe.

Michel Chapoutier c’est 5 millions de bouteilles; 130 salariés; 260 hectares de vignes en France, en Australie et au Portugal. La moitié de sa production est exportée. Ses principaux marchés hors France sont l’Angleterre (20 % des exportations), le Japon et les États-Unis 8 % et le Canada 4 %.

Il y a 21 de ses vins à la SAQ, plusieurs étiquetés agrobiologiques. Une gamme de prix très étendue: de 14 à 261 $.
  Des vins de Chapoutier…