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IL N’Y EN AURA PAS DE RÉSOLUTIONS !

Certains se souviendront d’Olivier Guimond qui disait dans ses spots publicitaires «Il n’y en aura pas de commercial!» «Lui, y connait ça!»

On nous dit que nous sommes chanceux au Québec, nous avons un bon monopole qui nous donne un choix mirobolant de 10 000 vins. Oui, ils sont chanceux à Cuba aussi, tout comme en Syrie, en Birmanie, en Irak et en Arabie Saoudite: ils ont du soleil à longueur d’année et pas de neige quatre mois par année (huit selon TF1).
Préfère-t-on un dictateur qui nous gave ou un démocrate qui nous laisse choisir?

On nous dit qu’il y a des snobs dans le monde du vin et l’on voudrait que ça cesse.
Le monde du vin est un monde de goût, de mode, de culture. Il y a toujours eu des snobs dans les mondes du goût. Et si ça leur fait plaisir!

On nous dit que nous ne devons pas employer des mots trop compliqués pour décrire le vin. Oui, c’était embêtant il y a quelques années, il fallait se lever et aller voir au dictionnaire. Aujourd’hui, d’un clic on connait la signification d’un mot et on apprend.

On nous dit que les gens ont de la difficulté à parler du vin! Si l’on cessait de leur chantonner des fraises et des fruits tropicaux; si l’on cessait de parler du nez et si nous parlions plus de la bouche, peut-être que les gens comprendraient mieux et développeraient du vocabulaire pour s’exprimer.

On nous dit que le vin est un simple liquide, un simple aliment. On laisse entendre qu’il faut faire simple. Et la patate, et la carotte, alors? Est-ce qu’on en parle autant? Non, le vin est plus que cela, sinon pourquoi on en parle tant? Le vin c’est à la fois simple et compliqué. Plus compliqué que simple. C’est un peu comme l’architecture. Plus on apprend, mieux on comprend et le plaisir s’amplifie.

Si j’avais une résolution à prendre, ce ne serait pas celle de changer le monde, mais celle de le comprendre.

Alors, je vais plutôt continuer d’essayer d’apprendre et d’informer.

Bonne année!