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La SAQ et les secrets d’Alfred

La Société des alcools du Québec est loin d’être un modèle de transparence!
C’est plutôt une boite bien hermétique de grandes cachoteries.
Lorsque l’on veut cacher des choses, c’est que l’on a des choses à cacher!

La direction de la Société des alcools du Québec ne veut pas s’occuper de la revente de vin au Québec et elle a confié cette tâche à une entreprise privée.

En effet, lorsqu’un citoyen du Québec s’adresse à la SAQ pour revendre une bouteille de vin (cadeaux, héritage ou autres), le service à la clientèle lui demande de s’adresser à Alfred! «En réponse à votre courriel, vous pouvez vous adresser au groupe Alfred.». (https://vinquebec.com/node/14696)

1. Pourquoi la SAQ a-t-elle confié la revente de vin à Alfred?
«À propos d’Alfred, il s’agit d’un projet pilote qui nous a été soumis de façon spontanée», nous répond la SAQ.

2. Est-ce que c’est exclusif?
Ce n’est pas exclusif, nous dit la porte-parole de la SAQ, sans préciser qui seraient les autres s’il y en a.

3. Qu’elle est la commission qu’en retire la SAQ?
La SAQ refuse de donner la réponse.

4. Peut-on voir le contrat qui lie la société d’État à cette firme spontanée?
La SAQ refuse en nous suggérant de faire une demande en vertu de la Loi d’accès à l’information.

Pourquoi ce manque de transparence?

Et surtout pourquoi vouloir encore siphonner le consommateur?
Après tout, ces bouteilles ne sont pas la propriété de la SAQ. Elles ont été payées. Les taxes ont été acquittées. Pourquoi confier à un autre monopole ou oligopoles la revente de ces biens?

Signalons en terminant qu’il y a au Québec un marché noir de vente d’alcool sur Facebook et Instagram.