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Melon de Bourgogne, Muscadet

Deux noms pour un même cépage : melon de Bourgogne et muscadet.
C’est le seul cépage autorisé pour le muscadet de la Loire.
Il est origiginaire de Bourgogne, où il est maintenant peu utilisé sinon dans des macons blancs et des crémants de Bourgogne. Son arrachage avait été ordonné en Bourgogne au 18e siècle.

Précoce. Résistant au froid, il peut donner des raisins même après une gelée.
Il est par contre sensible aux champignons, oïdium, mildiou et pourriture grise. On le récolte alors souvent tôt.

Il a été introduit en Loire par les moines vers 1635. Il a bien résisté aux grandes geléees de 1709 qui ont détruit presque tout le vignoble. Le roi Louis XIV a alors donc demandé qu’on le plante en plus grand nombre dans la région.
Il avait la réputation d’être acide et peu savoureux. Mais aujourd’hui, en limitant les rendements à moins de 45 hl/ha, en ne le cueillant pas trop tôt et en l’élevant sur lies avec quelquefois des bâtonnages et autres techniques de vinification on en fait des vins savoureux et même parfois des vins de garde.

Le rendement autorité est de 65 hl/ha pour le muscadet et de 55 pour le muscadet de Sèvre-et-Maine.

Il contient peu de sucre, donc donne des vins peu alcoolisés.
Il est aussi cultivé en Californie où on l’a longtemps confondu au pinot blanc. Il y a été importé en 1939 par Georges de Latour.

Il tient son nom de la forme ronde de sa feuille qui fait penser à un melon.
Le nom muscadet n’a aucun lien avec muscat ou muscaté, mais plutôt avec pomme muscadet.

En muscadet, une production de 600 000 hl sur 13 000 ha en 2009.
364 000 hl sur 8120 ha (production moyenne 2014-2019).
Les grandes années : 2009, 2005, 2000, 1997.

Servir les muscadets à 9-10 °C, 12-14 °C pour les grands.
Garde : 1 à 3 ans; 10 ans et plus pour les plus grands.

Des vins de muscadet…

Sources:
Oz Clarck, Guide des cépages, 2005; Vites; Vin de Loire; www.melondebourgogne.com; DUAD.

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