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L’information sur l’étiquette et le prix modifient le goût du vin

L’habit fait le moine!
La connaissance du produit en améliore le goût. C’est vrai surtout dans le monde du vin.

C’est le phénomène du goût altéré par une information sur l’aliment.

Si l’on sait que le vin est réputé ou d’appellation de haut niveau ou de bon millésime ou encore de prix élevé, son goût sera meilleur. Ça peut sembler difficile à croire, mais c’est ce que démontrent plusieurs expériences sur le sujet.

Je me souviendrai toujours d’un incident au mariage d’une de mes collègues journalistes où on m’avait nommé responsable du vin. Le vin avait été acheté en cruches de 4 litres (à l’époque un gallon) — peut-être la Cuvée des Patriotes — et je l’avais transvidé dans des bouteilles vides.

Plusieurs convives sont venus me féliciter de la qualité particulièrement élevée d’un des vins. Pourtant, c’était le même vin dans toutes les bouteilles. Je n’ai pas osé leur dire pour ne pas les décevoir. Tant mieux s’ils avaient tant aimé.

La vue de l’étiquette est l’élément essentiel de l’appréciation d’un vin. Un même vin dans deux bouteilles aux étiquettes différentes sera jugé différemment même par des étudiants en sommellerie.

La vue communique un ensemble d’information au cerveau bien avant que l’on ne mette le vin en bouche. «Le cerveau donne le signal neurologique.» Autrement dit, notre cerveau a déjà fait son choix et nous l’impose avant qu’on goûte le vin.

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