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Une étude sur l’alcool qui sème des doutes

Est-ce vous avez lu les articles du journal Le Devoir au sujet de l’étude du Centre canadien sur les dépendances et l’usage des substances (CCDUS)? Étude qui dit qu’on est en danger de cancer sur nous consommons plus de deux verres d’alcool par semaine.

Le journaliste Boris Proulx du quotidien québécois écrit que

«L’étude canadienne qui recommande au gouvernement fédéral de modifier ses directives sur la consommation d’alcool à faible dose n’a rien d’un travail scientifique rigoureux et colporte des mensonges, affirment des chercheurs étrangers.»

Des chercheurs spécialisés dans le domaine, contactés par le journaliste affirment que la démarche des gens du CCDUS est un

« Amalgame pseudoscientifique d’études sélectionnées.»

« Les conclusions du rapport du CCDUS correspondent aux idées préconçues [des auteurs] et ignorent de nombreuses études de haute qualité dont les résultats peuvent ne pas soutenir leur propre point de vue. »

« Les auteurs ont créé des directives qui ne s’appliquent à aucun individu ni à aucune population en particulier. »

« Ça vaut zéro. Les chercheurs du CCDUS mélangent les pommes avec les oranges. On ne peut pas conclure qu’il va y avoir une augmentation de mortalité. »

Dans leur critique de la recherche du CCDUS, les membres de L’International Scientific Forum on Alcohol Research, disent que le modèle retenu par le CCDUS utilise principalement des preuves de qualité faible à très faible et ajoutent avoir trouvé plusieurs cas de mauvaises interprétations des données qu’ils ont utilisées dans leur modélisation.

«Par conséquent, les lignes directrices de 2011 demeurent pertinentes pour les Canadiens plutôt que les recommandations de 2023 du CCDUS.»

L’étude du CCDUS a été financée par le ministère de la Santé du Canada. Le gouvernement canadien n’a toutefois pas suivi ces recommandations et maintient ses directives émises en 2011 de ne pas dépasser 15 verres par semaine. 

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