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L’après Suckling (2)

Il a été question dans ces pages ces derniers jours des projets de collaboration entre des critiques de vin et la Société des Alcools du Québec. (ici et ici)

C’est un sujet délicat. Parler de ses collègues c’est un peu comme compter dans son propre but.

La SAQ ne veut pas répondre aux questions sur ce sujet, disant qu’elle va lancer l’opération la semaine prochaine.

Toutefois, Nadia Fournier (la première qui participera à cette campagne nouveau genre)  — et qui prend une semaine de relâche à l’étranger après la longue rédaction de son guide — nous a donné quelques précisions.

La SAQ ne lui a pas demandé de garder l’opération secrète. Nadia Fournier n’est pas payée. Le choix des vins a été fait par la SAQ parmi les vins classés bon rapport qualité-prix dans le guide Phaneuf. Mme Fournier a pu toutefois modifier quelques choix faits par la SAQ.

Elle considère que c’est un bon échange de visibilité, une très belle publicité gratuite.

Pour ce qui est de l’influence des agents et des producteurs dans cette campagne et de la vente de ses notes, elle est consciente du risque et a vérifié auprès d’un agent qui lui a dit que ce n’était pas le cas.

Elle ne sait pas si les campagnes avec les autres critiques de vin se feront sous les mêmes conditions.

Mme Nadia Fournier tient à préciser que, malgré cette association avec le marchand de vin, elle conserve son libre arbitre et sa liberté de critique.